vendredi 15 novembre 2013

Implore.

Entonne!

Vide l'intérieur de toi dans le cadre-silence, dans le cadre poli. Résonne le fracas de tes billes moites, tes bille-douleurs qui dévalent en cascade les marche-odeur-d'encens. Entonne ta brisure, entonne!
Concerto d'orgue-suppliques.

Nous t'attendons, depuis notre siège de hauteur, perchés sur l'autel de l'espoir-lumière, les serres contractées fort, plantées dans le marbre-institution. Entonne, silence-homme, ta servitude vile, ton humilité-feinte.
Nous t'attendons...

Tes genoux frêles et usés... 
Agenouilloir-chaines.
Ton regard contre-plongée... 

Traine le crissement de tes os sur le carrelage lisse, dégouline la cire chaude de nos objet-phalus, la cire chère sur tes plaies et prières...
 Mets la main à la poche et le tronc... emplis-le!
 ...notre ventre bedonnant...

 Nous t'attendons, depuis notre siège de hauteur, perchés sur l'autel de l'espoir-poursuite-lumière, les serres serrées plus fort encore, incrustées dans le marbre-institution. Entonne, fourmi coupable, ton humilité-parenthèse, ta brisure, ton cul rouge... Domination-tabou d'un nous imprononçable sous peine de bucher, de pinces, de vierge de fer, de berceau de judas, sous peine de courroux, de croisade-culpabilités, d'enfer-de-limbes...

Ton échine repose-pieds... 
Agenouilloir-chaines. 
 Ton regard contre-plongée... 
Implore! 

Nous t'attendons...

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