Vide l'intérieur de toi dans le cadre-silence, dans le cadre poli. Résonne le fracas de tes billes moites, tes bille-douleurs qui dévalent en cascade les marche-odeur-d'encens. Entonne ta brisure, entonne!
Concerto d'orgue-suppliques.
Nous t'attendons, depuis notre siège de hauteur, perchés sur l'autel de l'espoir-lumière, les serres contractées fort, plantées dans le marbre-institution. Entonne, silence-homme, ta servitude vile, ton humilité-feinte.
Nous t'attendons...
Tes genoux frêles et usés...
Agenouilloir-chaines.
Ton regard contre-plongée...
Mets la main à la poche et le tronc... emplis-le!
...notre ventre bedonnant...
Nous t'attendons, depuis notre siège de hauteur, perchés sur l'autel de l'espoir-poursuite-lumière, les serres serrées plus fort encore, incrustées dans le marbre-institution. Entonne, fourmi coupable, ton humilité-parenthèse, ta brisure, ton cul rouge... Domination-tabou d'un nous imprononçable sous peine de bucher, de pinces, de vierge de fer, de berceau de judas, sous peine de courroux, de croisade-culpabilités, d'enfer-de-limbes...
Ton échine repose-pieds...
Agenouilloir-chaines.
Ton regard contre-plongée...
Implore!
Nous t'attendons...