Emmuré dans /
LA RUE
Espace - quiconque
qui ne le(s) voit plus.
Espace - théâtre de
peu
de choses...
Croisement de vies/ Lignes
DE
FUITE
Bien sur que
si, j'ai un domicile - fixe - Il est là, devant toi, sous ta
chaussure
Entends
Les pas qui gloussent la
boue la flaque la pluie
- la
mouille -
de toutes ces belles propres
belles propres belles
aux jupes courtes
propres parfum tout neuf,
grillagent
ta figure animale occie de crasse, ta figure de non-humain et qui ne
le fut, ton tas informe et multiforme dans les déchets de leurs
LOGER, sur leur bitume
occi de crasse , dans la pollution de leur confortable
LOGER VIVRE.
[
jamais existé autrement que comme un rampant au sol de leurs
aux
crochets de leurs
aux
griffes de leurs
jamais...
]
Quelque fois je
me souviens d'avant, au coin du feu, quand on riait, quand on
consommait la télé sur la peau de l'ours.
la fumée ronde des
marmites inox
Et tes yeux, aussi,
tes yeux qui
m'aimaient,
Le
sifflement
Si tu es là c'est que tu le
mérites dans le trou mince de la soupape
Prison du ciel aveugle Chaude
et humide comme
Langue fourbe
des groupes qui se font en s'opposant l'intérieur de ton ventre
Langue chargée, champignonneuse qui
pousse Ta
colère...
ce
virus qui
sent déjà la
mort à
plein poumon.
Le jour est noir ou rouge/
La nuit
sombre dans la glacitude d'un couteau planqué dans ton jean
lame froide comme leurs
bittes DEBOUT
froide comme la mort qui
gagne / toujours
qui
gagne
chaque
jour
avec un peu plus de froid
dans tes os dans ton dedans dans tes os dans ton...
La mort qui a
déjà
gagné... Tu ne joues plus
Le jour
est noir
ou rouge/
la nuit
Sombre dans la...
Bien sur que
si, j'ai un domicile - fixe - Il est là, devant toi, sous ta
chaussure
Le mur la pluie passoire
La gare
Le mur/ passoire
LE MUR
Les
pas-sans indifférence
ESPACE PUBLIC PRISON
BARREAUX
(on se demande
pourquoi ils ne vont pas travailler, tout simplement!)
Lorsque je les
vois, parfois, je repense à elle, à nos étreintes, à ses petits
seins pointus et durs comme une edelweis qui perce à peine la
poudreuse, à son rire... Chaud et rond comme un bon whisky, son
rire . Lorsque je les vois, avec leurs jupes qui diffusent leurs
odeurs femelles...
Femelles
Talons
aiguilles belles propres belles propres belles. Les talons claquent
sur les pavés de ton
lit, sur les
pavés mouillés
La mouille
des talons qui
claquent à coté
de ta joue/ ta
bite // molle
Pourraient
la transpercer
Aiguilles.........mais pas!!!!
(Intouchable, trop sale! )
Ma main à
présent n'existe plus. Plus en tant que main. Elle est juste
l'assemblage de doigts glacés à l'azote, plus ou moins bien
accrochés, qui vont bientôt se briser ne plus toucher ni toi ni elles, mille éclats de doigts
striés par les gerçures du souffle de la bouche d'aération...
Ma main
tendue
Et
qui
ne
respire
pas
Lové ciment
/ ne le(s )vois plus
les-beaux PROPRES
qui
gardent
leur
argent
surtout le gros, mince, plié
dans la poche
Gagné/ La sueur de leur
front à coté
du chauffage
Belle propre
talon
jupe MOUILLE.
Pavés de
mon lit. //
Qui claquent.
Gare. Porte.
Escaliers de... ici.
J’aménage dans les murs du Quiconque - espace
BITUME PISSE DE CHIEN
PISSE DE MOI
("Les
clochards qui pissent et caguent sur le trottoir (si si je l'ai vu de
mes propres yeux)" )
Là où
personne ne vient visiter
Le seuil
(Le
seul)
Là
où il meure.
Sans
la main de sa fille.
[La
main.]
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