dimanche 27 octobre 2013

Emmuré dans / LA RUE
Espace - quiconque
qui ne le(s) voit plus.
Espace - théâtre de peu
de choses...
Croisement de vies/ Lignes
DE FUITE

Bien sur que si, j'ai un domicile - fixe - Il est là, devant toi, sous ta chaussure

Entends
Les pas qui gloussent la
boue la flaque la pluie
- la mouille -
de toutes ces belles propres belles propres belles
aux jupes courtes
propres parfum tout neuf,
grillagent ta figure animale occie de crasse, ta figure de non-humain et qui ne le fut, ton tas informe et multiforme dans les déchets de leurs LOGER, sur leur bitume occi de crasse , dans la pollution de leur confortable LOGER VIVRE.

[ jamais existé autrement que comme un rampant au sol de leurs
aux crochets de leurs
aux griffes de leurs
jamais... ]

Quelque fois je me souviens d'avant, au coin du feu, quand on riait, quand on consommait la télé sur la peau de l'ours.
                                                                                        la fumée ronde des marmites inox
                                                                                           Et tes yeux, aussi, tes yeux qui
                                                                                                                     m'aimaient,
                                                                                                                  Le sifflement
Si tu es là c'est que tu le mérites                                        dans le trou mince de la soupape
Prison       du ciel aveugle                                                                                Chaude et humide comme
Langue fourbe des groupes qui se font en s'opposant                     l'intérieur de ton ventre
Langue chargée, champignonneuse qui pousse                                              Ta colère...
ce virus qui sent déjà la
mort                                           à plein poumon.

Le jour est noir ou rouge/ La nuit
sombre dans la glacitude  d'un              couteau planqué dans ton jean
lame froide comme leurs bittes DEBOUT
froide comme la mort qui gagne /    toujours
qui
gagne
chaque
jour
avec un peu plus de froid dans tes os dans ton dedans dans tes os dans ton...
La mort qui a
déjà gagné... Tu ne joues plus
              Le jour est noir ou rouge/ la nuit
Sombre dans la...



Bien sur que si, j'ai un domicile - fixe - Il est là, devant toi, sous ta chaussure
Le mur la pluie passoire                                                La gare
Le mur/ passoire
LE MUR

Les pas-sans indifférence
ESPACE PUBLIC PRISON BARREAUX

(on se demande pourquoi ils ne vont pas travailler, tout simplement!)


Lorsque je les vois, parfois, je repense à elle, à nos étreintes, à ses petits seins pointus et durs comme une edelweis qui perce à peine la poudreuse, à son rire... Chaud et rond comme un bon whisky, son rire . Lorsque je les vois, avec leurs jupes qui diffusent leurs odeurs femelles...
Femelles

Talons aiguilles belles propres belles propres belles. Les talons claquent sur les pavés de ton
lit, sur les pavés mouillés
La mouille
des talons qui claquent à coté
de ta joue/ ta bite // molle                                 Pourraient
la transpercer
Aiguilles.........mais pas!!!!

                                                                      (Intouchable, trop sale! )



Ma main à présent n'existe plus. Plus en tant que main. Elle est juste l'assemblage de doigts glacés à l'azote, plus ou moins bien accrochés, qui vont bientôt se briser  ne plus toucher ni toi ni elles, mille éclats de doigts striés par les gerçures du souffle de la bouche d'aération...
Ma main
tendue
Et
qui
ne
respire
pas



Lové ciment / ne le(s )vois plus
les-beaux PROPRES
qui
gardent
leur
argent
surtout le gros, mince, plié dans la poche
Gagné/  La sueur de leur front                                                   à coté du chauffage



Belle propre talon
jupe MOUILLE. Pavés de
mon lit. // Qui claquent.
Gare. Porte. Escaliers de...        ici.
J’aménage dans les murs du                                                  Quiconque - espace
                                                                                            BITUME PISSE DE CHIEN
                                                                                            PISSE DE MOI

("Les clochards qui pissent et caguent sur le trottoir (si si je l'ai vu de mes propres yeux)" )


Là où personne ne vient visiter
Le seuil
                                                                                             (Le seul)
Là où il meure.
Sans la main de sa fille.
[La main.]

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