dimanche 29 avril 2012

Variations photos sirènes: dernière série de la partie 1


Ces photos sont issues d'un travail de bodypainting (sur le  corps d'un homme nu) photographié. Ces variations photos sont obtenues en jouant uniquement sur la lumière, les contrastes, le cadrage... (cf Variations sur le corps/genre, Bodypainting 1)


Les Précédentes séries mettaient en perspective la peinture de sirène, d'un buste de femme, quitte à voir s'effacer les contours du corps masculin, qu'ils se confondent avec l'arrière plan; ou bien voyaient les deux se confondre, laissant presque dubitatif  sur le genre du modèle, ou même parfois sur la prise de vue.. Féminin? Masculin? Pile, face? Les deux cotés du corps qui ne se voient jamais, qui se constituent comme différentes faces du même sujet, non séparables, ainsi assemblées, mêlées, esquissant métaphoriquement les tensions de toute saisie d'une "identité" du genre et des personnes, d'une définition une et figée, "naturelle", ainsi que les ambiguïtés des répartitions sociales de caractères et rôles.. 


Cette série est la dernière de la partie 1 de ce travail de body painting, mis en variations par un retravail des photos prises... Elle revient sur la masculinité, la forme du corps de l'homme reprenant ici le dessus, présentant le corps de la sirène comme une esquisse, à peine visible, ou qui disparait... 



































































samedi 28 avril 2012

atelier d'écriture d'Ipagination/ Invitée Zibelyne

Extraits de l'atelier d'écriture n° 9 d'ipagination, animé par Lisa 
(Avec un texte de Zibelyne)


(Première partie)
Aujourd'hui laissons de côté notre jardin pour prendre conscience d'un fait : nous sommes tous des alchimistes. Des alchimistes des mots.
Essayons donc une expérience. Selon vous, quelle serait l'alchimie sentimentale permettant de produire du bonheur ? À vos fioles, j’espère le voir vaporisé dans vos cœur d'ici 15 minutes
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Parmi les milliers d’hormones flottantes,
Qui s’entrecroisent au quotidien, courent le long des quais,
Il attend, créature alambique, la moindre goutte effluve qui croiserait sa spirale,
il attend inlassablement, car continue d’attendre même lorsqu’il s’en lasse.
Il la ferait germer, si elle s’approchait un peu ! Et si elle ne veut pas, si elle ne niche pas là, qu’importe, en vérité !!! Il se contenterait de la prendre, au moins une fois, le plus fort possible, pour que son odeur reste imprégnée, qu’il lui en reste quelque suc à savourer…
Le train va démarrer, il court. Comme souvent, il se presse. Comme souvent, il se trouve pressé dans le wagon, pressé contre des milliers, semble t-il, des milliers d’autres personnes.
Parfois, il ferme les yeux, comme tous ces autres autours qui semblent dormir dans les transports, qui semblent dormir debout. Il ferme les yeux et imagine la chair douce et ronde s’affairer autour de lui, l’entourer et le presser contre la vitre sale comme un sein chaud et lourd.
Jusqu’à ce que la vitre s’ouvre, et le projette avec protestation hors du passage de quiconque.
Ce n’était pas pour aujourd’hui, se dit-il, reniflant une dernière fois les effluves fantasmés d’un dessous de jupe volante en ce début de printemps. Les talons claquent sur le quai luisant…
Et autour, des milliers d’autres alambics qui attendent le Kairos, le germe de quelque chose…
L’ironique sourit… Le bonheur est une vue de l’esprit…
Euonimus












Deuxième partie
Proposition n°1
Pour ceux qui aiment façonner les sentiments, explorez donc la transformation d'un sentiment de plomb communément appelé haine en un sentiment d'or, votre sentiment d'or.
Rendez-vous dans 30 minutes pleins de bons sentiments !
Proposition n°2
Continuons, pour les autres, sur un texte, qui commencera par :
C'était une nuit de grand cynisme
La lune pleurait des marées
( Un poco loco – Karel Logist)





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C'était une nuit de grand cynisme
La lune pleurait des marées étales
Et froides. Des marées insidieuses
Aux lampées de langueurs sales.
C’était une nuit de grand sinistre
Aux relents soufrés de rancœurs
De peurs noyées de honte bistre
Sous la lame rase délictueuse roide.
C’était une nuit de grand cynisme
La lune crachait son fiel et ses rumeurs
Remugles furieux d’avinés purineurs
À la vessie gouailleuse de putrides humeurs.
C’était une nuit de grands ministres
Montreurs de foire, acteurs d’enfoire
Flots de grenouilles puantes et noires
Des effluves gluants de simiesques
Entrailles. Six mai deux mille douze,
C’était une nuit de grand cynisme…


Zibelyne





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Bling-bling sentimental, bling-bling et bling,
Range ma haine, vite, vite et toutes les haines de ceux…,
Dans tes tiroirs luisants, orfèvrerie carrée
Désire-la métal, sentiment noblier,
Dorée aux quatre coins, de bisounourserie,
De rêves aristocrates, sentiments épurés…
Camisole dorée d’sentiments populaires.
Comme si tu pouvais, orgueilleux alchimiste
Faux magicien d’airain, bagousées menottines
Prendre la haine entière, ses racines, ses douleurs,
Pour couler directos, ta bague de fiançailles,
Fais moi rire, Johnny Johnny,
J’aime l’orgueil qui fait « or »


Euonimus
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lundi 23 avril 2012

jeux de bustes en échos.



Ces photos sont issues d'un travail de bodypainting (sur le  corps d'un homme nu) photographié. Ces variations photos sont obtenues en jouant uniquement sur la lumière, les contrastes, le cadrage... (cf Variations sur le corps/genre, Bodypainting 1)